Phare de Tévennec : entre mystère et légende
Vous partez en Bretagne pour les vacances ? Faites un tour au phare de Tévennec, un des sites emblématiques de la région. Il se dresse majestueusement entre l’île de Sein et la pointe du Raz, dans le Finistère. Direction « les portes de l’enfer » pour un séjour palpitant au nord-ouest de la France.
La construction du Phare de Tévennec: une réponse à la dangerosité de la pointe du Raz
La Bretagne regorge de magnifiques sites à explorer pendant vos vacances. Le phare de Tévennec dans le Finistère est un incontournable. Une visite vous donnera l’occasion de faire un voyage en bateau jusqu’à l’îlot sur lequel il se trouve, au large de la pointe du Van.
Le saviez-vous ? La construction de ce célèbre phare en 1869 a eu notamment pour but de sécuriser le raz de Sein. Cet étroit passage maritime niché entre l’île de Sein et la pointe du Raz est considéré comme un lieu très dangereux puisqu’il côtoie de violents courants. Ainsi, la maison-phare de Tévennec et celle de la Vieille ont été construites pour réduire le nombre d’accidents et faciliter la fréquentation du raz de Sein la nuit.
Les légendes du Phare de Tévennec qui en font l’un des phares maudits de Bretagne
Malgré son charme envoûtant, le phare de Tévennec est plus connu pour ses légendes qui le disent maudit. Beaucoup pensent qu’en plus des courants violents, les récifs acérés sur la maison-phare étaient responsables de nombreux naufrages. C’est pourquoi elle a reçu le surnom de « baie des Trépassés ».
Rapidement après son inauguration en 1875, Tévennec est réputé être le pire phare de France. Les événements bizarres et dramatiques qui s’y sont passés ont renforcé les doutes sur sa malédiction. Le premier gardien, Henri Guézennec, sombre dans la folie après seulement quelques semaines sur les lieux. Après lui, Alain Menou garde le phare pendant 7 longues années, avant de devenir fou lui aussi. Encore plus étrange, tous les autres gardiens ont perdu la raison, se sont suicidés ou sont morts dans des circonstances mystérieuses, souvent violentes.
C’est sans surprise que Tévennec fasse l’objet de légendes lugubres. Certains croient qu’il serait hanté par des fantômes. Raison pour laquelle on y entendrait des voix. D’autres pensent que le phare serait la résidence de l’Ankou, incarnation de la mort en Bretagne.
Le phare de Tévennec dans la littérature
L’histoire du phare de Tévennec est tellement fascinante que plusieurs écrivains s’en sont inspirés. En 1900, Anatole le Braz a publié « Le Gardien du feu », tragique histoire d’amour et de mort qui prend place dans un phare maudit. À son tour, Charles Le Goffic a publié, en 1930, un récit de la légende noire de l’édifice dans son œuvre « Les Phares ».
Un phare sans gardien : le premier phare automatisé de France
Pas moins de 23 personnes ont gardé le phare de Tévennec en 35 années. Outre la présumée malédiction et les légendes sinistres, les conditions de vie sur le phare sont très difficiles. C’est pourquoi les gens ont hésité à y travailler. Au final, plus aucun gardien n’a voulu habiter dans la « tour de la mort ». Celle-ci est devenue, en 1910, le premier phare automatisé de France.
Véritable patrimoine historique, le phare de Tévennec demeure un mystère. Vous voulez voir tout ça de plus près ? Partez dans le Finistère et logez à proximité pour accéder facilement à ce lieu fascinant. Vous trouverez ce qu’il vous faut au camping le Domaine de Pendruc, entre la location de mobil-homes, de tentes lodge et la location d’emplacements dans le Finistère sud… Réservez la location qui vous convient !